soin surpoids et diabète

Quel suivi médical après une chirurgie bariatrique ?

Chaque année en France, plus de 50 000 interventions chirurgicales de l’obésité ont lieu, soit 20 fois plus qu’à la fin des années 90. Seulement tout ne s’arrête pas après l’opération, le suivi médical après une chirurgie bariatrique est capital, mais à ce jour souvent insuffisant. Explications.

Les recommandations officielles de suivi médical après une chirurgie bariatrique

Le suivi ainsi que la prise en charge d’un patient après une chirurgie bariatrique doivent être assurés ad vitam æternam du fait d’un fort risque de complications tardives, qu’elles soient chirurgicales ou nutritionnelles. La première année suivant l’opération, 4 consultations minimum sont recommandées par la Haute Autorité de Santé. Ensuite, les consultations s’espacent certes mais doivent avoir lieu 1 à 2 fois chaque année.

Les consultations doivent mettre l’accent sur la prévention et la recherche de carences vitaminique ou nutritionnelle. Les signes cliniques, notamment neurologiques, et biologiques de dénutrition et de carence vitaminique doivent être surveillés. C’est également le cas pour la recherche de complications ou bien de dysfonctionnement du montage chirurgical.

Un traitement adapté après la chirurgie

Nombre d’entre nous l’ignorent mais les risques de carences sont élevés après l’opération, notamment en vitamine B – ce qui peut accroître le risque de troubles neurologiques – et en vitamine D – afin de limiter le risque d’ostéoporose. Aussi une supplémentation est-elle systématique après une chirurgie et concerne le calcium, la vitamine D, le fer, la vitamine B12…

Les traitements doivent eux aussi être adaptés. D’une part, il est capital de prévenir les comorbidités cardiovasculaires, métaboliques ou encore respiratoires. D’autre part, les traitements médicamenteux doivent eux aussi faire l’objet d’une surveillance particulière car le risque de malabsorption est bien là. Cela concerne notamment les anti-vitamines K, les hormones thyroïdiennes, les antiépileptiques…

Un traitement adapté après la chirurgie

Nombre d’entre nous l’ignorent mais les risques de carences sont élevés après l’opération, notamment en vitamine B – ce qui peut accroître le risque de troubles neurologiques – et en vitamine D – afin de limiter le risque d’ostéoporose. Aussi une supplémentation est-elle systématique après une chirurgie et concerne le calcium, la vitamine D, le fer, la vitamine B12…

Les traitements doivent eux aussi être adaptés. D’une part, il est capital de prévenir les comorbidités cardiovasculaires, métaboliques ou encore respiratoires. D’autre part, les traitements médicamenteux doivent eux aussi faire l’objet d’une surveillance particulière car le risque de malabsorption est bien là. Cela concerne notamment les anti-vitamines K, les hormones thyroïdiennes, les antiépileptiques…

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